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Les graines sélectionnées pour la culture des bonsai (appelées à tort « graines de bonsai ») sont souvent onéreuses et leur quantité ne se compte pas en gramme mais en nombre de graines. Ainsi, la maîtrise du semis est importante afin d’optimiser le taux de germination des semences.
Les conifères de genre Pinus sont souvent difficiles à bouturer. Mis à part le marcottage et la culture in vitro, le semis est un moyen qui permet d’avoir de grandes quantités de plantules. La germination des graines dépend de plusieurs facteurs notamment de la qualité des graines récoltées (de référence de l'année) et de la méthode de semis (manipulation et moyen adéquats).
La technique du semis implique une longue lutte contre les micro-organismes (bactéries et champignons microscopiques) qui entraînent la pourriture des graines qu’elles ne germent et détruisent les plantules (fonte de semi) empêchant ainsi leur développement.
Les conifères de genre Pinus sont souvent difficiles à bouturer. Mis à part le marcottage et la culture in vitro, le semis est un moyen qui permet d’avoir de grandes quantités de plantules. La germination des graines dépend de plusieurs facteurs notamment de la qualité des graines récoltées (de référence de l'année) et de la méthode de semis (manipulation et moyen adéquats).
La technique du semis implique une longue lutte contre les micro-organismes (bactéries et champignons microscopiques) qui entraînent la pourriture des graines qu’elles ne germent et détruisent les plantules (fonte de semi) empêchant ainsi leur développement.
Les conditions d’hygiène requises
1/ Laver les graines dans l’eau de Javel diluée (1 volume de javel pour 9 volumes d’eau) pendant 2-4 min.
2/ Rincer à l’eau froide plusieurs fois et égoutter les graines avant de les tremper dans de l’alcool à 70% (en pharmacie) pendant 5-10 sec.
3/ Tremper les graines dans de l’eau à pH ˜ 4,0-5,0 (0,5l d’eau du robinet + 6ml de vinaigre blanc) pendant 1 min. en agitant le gobelet.
4/ Egoutter et mettre les graines à stratifier, soit dans le sable humide (toujours avec l’eau à pH ~ 4,0- 5,0 préparée précédemment) et stérile (chauffer au micro-onde pendant 3 à 5 minutes) avec de la poudre de charbon de bois (rôle antiseptique) quand on ne souhaite pas utiliser de fongicide.
5/ Mettre les graines dans un sac « zip » en chassant tout l’air du sac afin de faire le vide.
A ce stade, les graines sont prêtes à être stratifiées au réfrigérateur. Après de nombreuses années de culture, le sable stérile mélangé avec du charbon de bois ou de la sphaigne est le matériau qui me donnent les meilleurs résultats (par rapport au papier mouillé ou de la tourbe). Les spores des mycètes étant constamment dans l’air, les étapes décrites ci-dessus permettront de garder le milieu de stratification en équilibre et donc limiter les dégâts dus aux champignons.
1/ Laver les graines dans l’eau de Javel diluée (1 volume de javel pour 9 volumes d’eau) pendant 2-4 min.
2/ Rincer à l’eau froide plusieurs fois et égoutter les graines avant de les tremper dans de l’alcool à 70% (en pharmacie) pendant 5-10 sec.
3/ Tremper les graines dans de l’eau à pH ˜ 4,0-5,0 (0,5l d’eau du robinet + 6ml de vinaigre blanc) pendant 1 min. en agitant le gobelet.
4/ Egoutter et mettre les graines à stratifier, soit dans le sable humide (toujours avec l’eau à pH ~ 4,0- 5,0 préparée précédemment) et stérile (chauffer au micro-onde pendant 3 à 5 minutes) avec de la poudre de charbon de bois (rôle antiseptique) quand on ne souhaite pas utiliser de fongicide.
5/ Mettre les graines dans un sac « zip » en chassant tout l’air du sac afin de faire le vide.
A ce stade, les graines sont prêtes à être stratifiées au réfrigérateur. Après de nombreuses années de culture, le sable stérile mélangé avec du charbon de bois ou de la sphaigne est le matériau qui me donnent les meilleurs résultats (par rapport au papier mouillé ou de la tourbe). Les spores des mycètes étant constamment dans l’air, les étapes décrites ci-dessus permettront de garder le milieu de stratification en équilibre et donc limiter les dégâts dus aux champignons.
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La préparation des semis :
Le rôle du substrat de semis est de réhydrater les graines et de garder une chaleur adéquate à la levée des semences. De nombreuses combinaisons existent pour la préparation du substrat (tourbes, sables, perlite, sphaigne, akadama…). Chaque année, j’utilise le mélange ‘tourbe-charbon de bois’ (chauffé au micro-ondes 5-8min) qui me donne des résultats corrects. La vermiculite a tendance à abriter les mycètes ; le sable compacte le mélange et l’akadama est indispensable. Le but de la préparation est d’avoir un milieu aéré, humide et surtout en équilibre avec la population de micro-organismes car il est, bien sûr, impossible d’avoir un substrat stérile hors conditions de laboratoire.
Le mélange de semis final est humecté avec l’eau à pH ˜ 4,0-5,0. On y additionne alors du thé à l'ail (2 ou 3 gousses d'ail émincés + 250cl d'eau dans un bocal hermétique pendant 24h) qui est très efficace contre la fonte de semis pour les plantules de Pinus.
Le rôle du substrat de semis est de réhydrater les graines et de garder une chaleur adéquate à la levée des semences. De nombreuses combinaisons existent pour la préparation du substrat (tourbes, sables, perlite, sphaigne, akadama…). Chaque année, j’utilise le mélange ‘tourbe-charbon de bois’ (chauffé au micro-ondes 5-8min) qui me donne des résultats corrects. La vermiculite a tendance à abriter les mycètes ; le sable compacte le mélange et l’akadama est indispensable. Le but de la préparation est d’avoir un milieu aéré, humide et surtout en équilibre avec la population de micro-organismes car il est, bien sûr, impossible d’avoir un substrat stérile hors conditions de laboratoire.
Le mélange de semis final est humecté avec l’eau à pH ˜ 4,0-5,0. On y additionne alors du thé à l'ail (2 ou 3 gousses d'ail émincés + 250cl d'eau dans un bocal hermétique pendant 24h) qui est très efficace contre la fonte de semis pour les plantules de Pinus.
Le choix des moyens du semis :
Il est important d’utiliser des moyens de semis (pots, plaques alvéolées, terrines) grands et profonds afin d’éviter le dessèchement du substrat. J’utilise les plaques alvéolées horticoles (de 3cm de diamètre et 5cm de profondeur) pour 3 graines par alvéole et les godets 7x7. Ainsi, en cas d’infection, il est facile d'enlever les sujets immédiatement. Les plaques alvéolées sont couvertes par une feuille de papier-film (sac plastique). Avec une lumière normale et une chaleur de fond, la germination est aperçue au bout de 10 jours pour les Pinus (P. densiflora, P. thunbergii, P. parvifolia…)
Remarque : il faut bien surveiller les semis notamment en ce qui concerne le dessèchement du substrat qui est fréquent et afin d’aérer l’ensemble de la plantation.
Le soin post-germination
La majorité des Pinus germés sont systématiquement touchés par la fonte de semis (pourriture observée au un niveau du collet) même si toutes les mesures préventives ont été prises (désinfecté les semences et le substrat, contrôle de l'humidité...). Afin d'endiguer ce fléau, on garde le substrat à peine humide et on additionne 4 ou 5 gouttes du thé à l'ail par jour par alvéole pendant les 6 premières semaines.
Il est important d’utiliser des moyens de semis (pots, plaques alvéolées, terrines) grands et profonds afin d’éviter le dessèchement du substrat. J’utilise les plaques alvéolées horticoles (de 3cm de diamètre et 5cm de profondeur) pour 3 graines par alvéole et les godets 7x7. Ainsi, en cas d’infection, il est facile d'enlever les sujets immédiatement. Les plaques alvéolées sont couvertes par une feuille de papier-film (sac plastique). Avec une lumière normale et une chaleur de fond, la germination est aperçue au bout de 10 jours pour les Pinus (P. densiflora, P. thunbergii, P. parvifolia…)
Remarque : il faut bien surveiller les semis notamment en ce qui concerne le dessèchement du substrat qui est fréquent et afin d’aérer l’ensemble de la plantation.
Le soin post-germination
La majorité des Pinus germés sont systématiquement touchés par la fonte de semis (pourriture observée au un niveau du collet) même si toutes les mesures préventives ont été prises (désinfecté les semences et le substrat, contrôle de l'humidité...). Afin d'endiguer ce fléau, on garde le substrat à peine humide et on additionne 4 ou 5 gouttes du thé à l'ail par jour par alvéole pendant les 6 premières semaines.
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Bonsai: multiplication par semis
